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Cheval boulonnais

boulonnais    boulonnais

Le boulonnais, surnommé le pur-sang des chevaux de trait ou le colosse en marbre blanc, est une race de cheval de trait originaire du Boulonnais, sur la côte de la Manche, et historiquement élevée dans tout le Pas-de-Calais, la Picardie et le pays de Caux, en France.

La légende fait remonter son origine au passage d'étalons orientaux durant l'Antiquité, d'où sa ressemblance avec le cheval arabe, mais il est davantage influencé par les conditions climatiques et géographiques de sa région originelle.

Histoire du cheval boulonnais :

L'histoire de la race boulonnaise est particulièrement longue et teintée de légendes. Il existait historiquement deux types de ce cheval, l'un employé pour l'agriculture et la traction lourde, le second à la traction rapide au trot.

Le cheval boulonnais fait partie des quatre plus anciennes races de trait d'Europe de l'Ouest, qui toutes revendiquent un héritage oriental et ont une grande influence pour la formation des chevaux de trait du XIX ème au XX ème siècle.

Les origines de la race boulonnaise sont anciennes, méconnues, et supposées d'influence orientale. Selon la tradition populaire, la naissance de la race serait due au passage de la cavalerie de César en 54 avant Jésus-Christ, près de Boulogne, région alors connue sous le nom de Morinie.

Les chroniques anciennes rapportent que 2 000 chevaux numides originaires d'Afrique du Nord et appartenant à l'armée romaine auraient stationné dans la région, tandis que se préparait l'expédition de Jules César en Bretagne. Les juments lourdes indigènes se seraient faites saillir par les étalons numides.

La nature du sol boulonnais et la qualité des herbages auraient fait que les chevaux descendants de ces croisements ont acquis des caractères propres.

Le boulonnais aurait été embarqué pour l'Angleterre avec la flotte de Guillaume le conquérant en 1066, et par là aurait influencé la race du trotteur Norfolk. Des croisements interviennent aux xi ème et xii ème siècles, le boulonnais est alors influencé par les chevaux du Brabant et des Flandres, géographiquement proches.

Durant les croisades, Eustache, comte de Boulogne, serait revenu avec des étalons orientaux comme prise de guerre, lesquels auraient transmis leur cachet et leur vigueur au cheptel boulonnais.

Plus tard, Robert, comte d'Artois, désire sélectionner un cheval de guerre rapide, agile et puissant pour les chevaliers en bataille. Il croise alors les étalons qu'il possède avec des juments du Mecklembourg, proches du hanovrien moderne.

Alfred Rambaud affirme que les chevaliers décimés pendant la bataille d'Azincourt le furent parce qu'ils montaient d’énormes boulonnais et percherons peu maniables. Au xiv ème siècle, le boulonnais est influencé par les chevaux andalous et des races nordiques.

Henri IV aurait apprécié les qualités du boulonnais, alors cheval de selle étoffé capable de porter des cavaliers en armure. Les chevaux boulonnais sont renommés pour les tournois mettant en valeur leur force, leur agilité et leur souplesse.

C'est ce qui aurait poussé le monarque à fonder, en 1587, dans la vaste cour du château de la Montoire (actuel arrondissement de Saint-Omer), les plus anciennes courses de France le premier dimanche de mai, tous les ans, jusqu'en 1789.

Le nom de cheval boulonnais, issu de sa principale région de production, l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer (autrefois un petit pays du nom de Boulenois), remonte au xvii ème siècle.

Avant la Révolution française, la race boulonnaise est très recherchée, sous sa puissante étoffe, pour la cavalerie de réserve. Jusqu'au début du XIX ème, le modèle des chevaux est encore très éloigné du cheval de trait, leur poids oscille aux alentours des 500 kg.

Ils sont principalement utilisés au convoyage du poisson frais, au service des postes et des messageries et à la traction de diligences et de véhicules de commerce.

De toutes les races de trait françaises connues dans les années 1850, le boulonnais est la plus massive (beaucoup moins cependant que le trait hollandais et le trait flamand). Il est d'un naturel docile. Son développement précoce lui vaut d'être utilisé, dès l'âge de dix-huit mois, aux travaux de l'agriculture.

À cinq ans, il n'a plus rien à gagner en taille ni en corpulence. Il est large, court et trapu, doué d'une force athlétique, et généralement plus leste, plus agile qu'on ne le croirait de prime abord. Il n'est en principe jamais monté.

Caractéristiques du cheval boulonnais :

L'apparence fine et délicate de sa peau laissant apparaître son réseau veineux superficiel, unique chez un cheval de trait, lui donne l’apparence du marbre poli, d'où le surnom de colosse en marbre blanc. L'impression d'ensemble doit être celle d'un cheval arrondi mais néanmoins harmonieux et élégant.

Taille : entre 1,60 et 1,75m.

Robes : principalement grise dans toutes ses nuances, on en trouve également et rarement des alezanes et noires.

Caractère du cheval boulonnais :

le cheval boulonnais est vif et à la fois calme. Il se montre fort, résistant, généreux et doux. Il se laisse assez facilement dresser.

Aspect du cheval boulonnais :

La tête est fière et distinguée, petite, courte et carrée mais élégante, avec un profil rectiligne. Ses oreilles sont mobiles, tournées vers l'avant. Les attaches tête-encolure trop épaisses et les chanfreins busqués sont sanctionnés. le front large et plat, l'œil vif et humide dans une orbite légèrement proéminente mais peu saillante, la bouche petite et les naseaux bien ouverts.

L'encolure est large, épaisse et bien orientée. La crinière est généralement double, touffue et pas très longue. L'épaule est parfaitement sortie et musclée, longue et oblique, plus inclinée que chez les autres chevaux de trait. Le poitrail est large et ouvert.

Le dos est large, relativement droit et tendu. Les flancs sont courts, avec des côtes arrondies. Le ventre ne doit pas avoir un volume excessif et le passage de sangle est profond. Les reins sont larges et courts, la croupe longue, volumineuse, oblique et musclée, la queue fournie et attachée plus haut que chez les autres chevaux de trait.

Les membres sont forts bien qu'ils paraissent relativement courts en rapport avec la masse du cheval. Le canon est court, large et net. Le boulet est sec et fort, le pied et sa couronne sont larges. Les cuisses sont longues et musclées, les jarrets larges et bien dessinés.

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